A partir de la cinquantaine, on observe un affaiblissement musculaire. Les artères commencent à se durcir, les articulations perdent de leur souplesse et l’équilibre vient à diminuer.
Le sport retarde le vieillissement. II stimule la mobilité et la souplesse, deux qualités que l'on perd souvent en vieillissant,
L'ensemble de l'organisme vieillit, ce vieillissement interne se caractérisant par une réduction de la capacité fonctionnelle des organes, un ralentissement des fonctions, une capacité d'adaptation à l'effort, aux stress et aux situations nouvelles diminuée et une sensibilité accrue aux agressions.
Le maxi de la force musculaire se situe entre 20 et 30 ans. II est suivi par un affaiblissement continu.
La diminution de la densité osseuse est régulière de 20 à 70 ans. La baisse des performances ventilatoires est aussi très accentuée, les valeurs de la capacité vitale et de la ventilation maximale par minute diminuent de 40 à 60 entre 30 et 90 ans.
Dès la quarantaine il y a également une diminution notable de la vue et l'ouie.
Quant au système circulatoire, il reste l'une des grandes préoccupations concernant la pratique sportive des personnes âgées. L'hypertension artérielle reste un facteur de risque vasculaire majeur dans cette population et doit être prise en compte dans l'activité physique. Le système endocrinien tend aussi à devenir déficient avec l'âge.
Le vieillissement psychologique qui accompagne le vieillissement physique se traduit surtout par une perte progressive de la faculté d'adaptation aux situations nouvelles que ne compense pas forcément l'augmentation de l'expérience individuelle. L'accroissement de l'importance relative du facteur expérience s'accompagne d'une tendance de plus en plus marquée, à mesure que l'âge augmente, à se référer aux données des expériences antérieures pour résoudre les problèmes nouveaux. Les schémas anciens auxquels le sujet âgé aura recours peuvent ne pas convenir et interférer avec l'information tirée des situations actuelles.
Les bienfaits du sport chez les personnes âgées
L'heure est à l'allure jeune, on doit rester jeune, n'en déplaise aux années qu'on collectionne. Alors, quand bien même la dépense musculaire journalière diminue (après 50 ans, elle baisse de 40 à 50 %), que l'essoufflement pointe son nez, que les rides griffent ici ou là, on sait que le pire, c'est de rester inactif dans sa tête et dans son corps.
Le corps justement ! Et ses étonnants pouvoirs de récupération.
Des études ont démontré que la fonction respiratoire peut être améliorée de 35 à 40 %, la force de près de 100 % et mieux encore, l'endurance de 400 % quel que soit l'âge de celui ou de celle qui s'adonne à l'activité physique.
Alors pourquoi s'enliser dans la morosité, s'engluer dans la fatigue et craindre pour son cœur, ses poumons, ses articulations ?
On lance un défi aux douleurs lombaires, à l'hypertension artérielle, à l'asthénie, à l'obésité dès lors qu'on enfourche la pratique régulière du sport sous les directives de personnes compétentes en la matière.
Les effets bénéfiques du sport :
• Un cœur et des poumons qui retrouvent leur efficacité, une pression artérielle stabilisée,
• Une tonicité et une souplesse musculaire
• Des articulations plus robustes, des os consolidés, moins de contractures musculaires consécutives à l'arthrose
• Amélioration de la coordination, de la mobilité et de l'équilibre,
• Une baisse de la surcharge pondérale ou un poids stable,
• Une meilleure image de soi
• Une qualité de vie restaurée.
Choisir la marche, la course lente, le vélo, le ski de fond, le canotage, la natation qui permettent de commencer selon son rythme, et progressivement d'ajouter de la durée et de la distance.
Des contractions musculaires de 3 à 5 secondes bien exécutées favorisent l'augmentation de la force. On peut jouer sur le volume d'un muscle, sur sa vitesse de contraction et sa résistance à la fatigue.
En le sollicitant régulièrement, on renforce son amarrage à l'os, on améliore la circulation sanguine et la coordination des mouvements.
Mais, attention ! De mauvaises positions peuvent amener l'inverse de ce qui est recherché : brutaliser une articulation, malmener le dos ou froisser un muscle.
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